Que faire en cas de brûlure : intervention efficace !

QUE FAIRE EN CAS DE BRÛLURE : INTERVENTION EFFICACE !

QUELS SONT LES FACTEURS QUI INFLUENT SUR LA BRÛLURE ?

Quelle est la définition d’une brûlure ?

Une brûlure représente une altération de la peau ou d’autres tissus organiques, principalement engendrée par des facteurs tels que la chaleur, les radiations, la radioactivité, l’électricité, la friction ou le contact avec des substances chimiques.

AINS

Comment soulager une brûlure sur la peau ?

Pour soulager une brûlure cutanée, commencez par la rafraîchir en la rinçant avec de l’eau fraîche pendant une durée minimale de 10 à15 minutes, ou aussi longtemps que la sensation de brûlure persiste.

1. Évitez l’utilisation de glace directement sur la peau.
2. Appliquez une compresse stérile ou un pansement propre.
3. Évitez de percer les cloques, le cas échéant.

Ensuite, délicatement asséchez la zone brûlée sans frotter et procédez à une désinfection. Pour soulager la douleur, il est recommandé de prendre du paracétamol. Vous pouvez également appliquer une crème ou une pommade spécifique, ou utiliser un pansement hydrocolloïde ou hydrogel.

Quelles sont les trois types de brûlures ?

Les brûlures cutanées se classent en différents degrés, chacun caractérisé par des manifestations spécifiques.

La brûlure du premier degré est superficielle, se limitant à l’épiderme. La peau, déshydratée, devient rouge et douloureuse, mais aucune cloque n’apparaît. Les coups de soleil superficiels en sont un exemple concret.

La brûlure du deuxième degré superficielle provoque une rougeur intense et une douleur exacerbée. La peau suinte et se couvre rapidement de petites cloques transparentes. Cette catégorie atteint la couche superficielle du derme, ajoutant une dimension supplémentaire à la complexité de la brûlure.

Lorsque la brûlure du deuxième degré devient profonde, la peau, bien que rouge et couverte de cloques, présente une zone particulièrement pâle sous ces dernières. La sensibilité diminue considérablement, indiquant que la couche profonde du derme et les terminaisons nerveuses sont touchées.

Le degré le plus grave, le troisième degré, affecte toutes les couches de la peau, y compris l’épiderme, le derme, et l’hypoderme. À l’emplacement de la brûlure, la peau présente une plaie creuse blanche, rouge vif ou noire, dépourvue de sensation, car les terminaisons nerveuses ont été détruites. Les tissus environnants sont gonflés et douloureux, sans la présence de cloques. Une intervention médicale d’urgence peut être nécessaire pour traiter ces brûlures graves.

Quels sont les facteurs qui influent sur la brûlure ?

Genre

Selon les données les plus récentes, on observe que le taux de mortalité par brûlure est légèrement plus élevé chez les femmes que chez les hommes.

Le risque accru chez les femmes est associé à des activités telles que la cuisine sur un feu ouvert ou l’utilisation de réchauds peu sûrs, susceptibles d’enflammer des vêtements amples. Les flammes nues utilisées pour le chauffage et l’éclairage présentent également des risques, de même que les violences interpersonnelles ou auto-infligées, bien que ces dernières soient moins étudiées.

Âge

Comme c’est le cas chez les femmes adultes, les enfants se révèlent particulièrement vulnérables aux brûlures. Les brûlures constituent la cinquième cause la plus fréquente de traumatismes non mortels chez les enfants. Outre le risque lié au manque de surveillance par un adulte, un nombre significatif de brûlures chez les enfants résultent de mauvais traitements.

Facteurs régionaux

D’importantes disparités régionales sont observées dans les taux de brûlures. Par exemple, les enfants de moins de 5 ans vivant dans la Région africaine de l’OMS présentent un double risque de décès par brûlure par rapport à ceux vivant dans le reste du monde. Les garçons de moins de 5 ans dans les pays à revenu faible ou intermédiaire de la Région OMS de la Méditerranée orientale sont près de deux fois plus susceptibles de décéder des suites de brûlures que leurs homologues de la Région européenne de l’OMS.

Facteurs socioéconomiques

Les personnes vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire présentent un risque accru de brûlures par rapport à celles des pays à revenu élevé. Cependant, dans tous les pays, le risque de brûlure est lié au statut socio-économique.

Autres facteurs de risque

Divers autres facteurs de risque de brûlures sont identifiés, notamment :
– Les professions exposant davantage au feu.
– La pauvreté, le surpeuplement et l’absence de mesures de sécurité adéquates.
– L’assignation des tâches domestiques, comme la cuisine ou la garde d’enfants, aux jeunes filles.
– L’accès facilité aux produits chimiques utilisés lors d’agressions, comme les attaques violentes à l’acide.