Comment l’OMS définit-elle l’observance thérapeutique, et selon quel critère un patient est-il considéré comme « bon observant » ?

    L’observance thérapeutique peut être définie comme le degré d’adéquation entre le comportement du patient vis-à-vis de son traitement et les recommandations de son médecin.

   Selon l’OMS, l’observance se définit comme le respect par le patient des instructions et des prescriptions du médecin. Un patient sera considéré comme « bon observant » s’il respecte au moins 80% de l’ordonnance qui lui a été prescrite.

   L’observance thérapeutique est essentielle pour contrôler les pathologie chronique et prévenir leurs complications à long terme par plusieurs volets tels que passer des tests de dépistage, débuter et maintenir un traitement, se présenter à des rendez-vous médicaux, suivre les prescriptions médicales, respecter les recommandations thérapeutiques, éviter les comportements à risque tels que l’oubli de la prise de médicaments.

Comment améliorer l’observance thérapeutique ?

  Le rôle du pharmacien dans l’observance thérapeutique

• Le suivie du patient.
• Comprendre l’intérêt des médicaments prescrits.
• Organiser la prise de leurs traitements.
• Reconnaître les signes potentiels de la maladie
• Adapter les doses.
• Encourager à pratiquer une activité physique adaptée.
• Recevoir des conseils nutritionnels

Quels sont les nombreux facteurs qui influent sur l’observance thérapeutique ?

  Les facteurs qui influencent l’observance thérapeutique sont nombreux et peuvent inclure des facteurs tels que le coût des médicaments, les effets secondaires des médicaments, les horaires de prise des médicaments,  soutien social et familial, et la compréhension du traitement par les patients.

 – Facteurs sociodémographiques : support social, aide de la famille et de la communauté.

 – Facteurs personnels : croyances, vécu de la maladie et de la perception ainsi de l’efficacité du traitement.

 – Facteurs psychologiques : acceptation de la maladie, dépression et anxiété.

 – Facteurs liés au pharmacien : La communication, L’éducation du patient sur l’utilisation des médicaments, Les rappels et le suivi, La gestion de la maladie par des tests rapide au niveau de l’officine qui a comme effet de minimise ou maximise l’observance ce qui renforce l’importance de créer un lien et des transferts pertinents d’informations entre les différents pharmaciens impliqués : officinaux et hospitaliers.

Quelles sont les principales conséquences d’une mauvaise observance

   Une gestion efficace nécessite une observation rigoureuse de la glycémie, de la prise de médicaments et de l’alimentation. Cependant, une mauvaise observance peut entraîner des conséquences graves pour la santé des personnes atteintes de diabète :

• Réduction de l’efficacité du traitement
• Surdosage du médicament ou le sevrage brutal
• Enregistrement d’interactions médicamenteuses
• Développement des complications
• Progression de la maladie
• Hospitalisations
• Handicaps prématurés
• Mortalité plus élevée
• Altérations de la qualité de vie du sujet